Audit
A – DÉFINITION DE LA MISSION temporaire » car le travail permanent de l’auditeur interne n’est constitué que par une succession, en principe ininterrompue de missions diverses. Ces dernières sont à apprécier selon deux critères : le champ d’application et la durée.
THÉORIE ET PRATIQUE DE L’AUDIT INTERNE
1 – Le champ d’application
Le champ d’application d’une mission d’audit peut varier de façon significative en fonction de deux éléments : l’objet et la fonction.
1.1 – L’objet
Va permettre de distinguer les missions spécifiques des missions générales. • Ou bien, cas le plus fréquent, on a affaire à une mission spécifique, c’est-à-dire portant sur un point précis en un lieu déterminé. Ainsi en est-il si la mission a pour objet « l’audit du magasin de l’usine de Valenciennes » ou encore « l’audit des ventes du secteur MaineAnjou » ou encore « l’audit de la sécurité du siège social », ou encore « l’audit du centre informatique de la succursale de Lyon ». • Par opposition à ces missions « spécifiques » on peut définir des missions « générales » qui ne vont connaître aucune limite géographique. En reprenant les exemples précédents, on peut illustrer la notion de mission générale avec « l’audit des magasins » ou encore « l’audit des ventes » ou encore « l’audit de la sécurité » ou encore « l’audit des centres informatiques » et ce, partout où dans l’entreprise il y a un magasin, une activité de vente, une fonction sécurité ou un centre informatique.
1.2 – La fonction
Autre critère qui peut, bien évidemment, se marier avec le précédent, on parle alors de missions unifonctionnelles ou de missions plurifonctionnelles. • La mission unifonctionnelle, qu’elle soit spécifique ou générale, ne va concerner qu’une seule fonction. Par habitude, on réserve ce terme aux missions « générales », mais on perçoit bien qu’il n’y a là aucune exigence logique