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Plan de lecture analytique : le portrait de Mme Bouvillon dans Le Roman comique de Paul Scarron
Pbl : en quoi le portrait de Mme B en fait un personnage grotesque et ridicule ?
I. Une caricature
A. Importance accordée au portrait physique
1. Description des différentes parties du corps
Portrait se construit progressivement ; du visage aux seins puis retour au visage => portrait en mouvement ; portrait qui comme toute caricature se concentre sur 1 élément en particulier ; mais ici c'est la poitrine (longue phrase), or partie du corps qu'on ne montre pas. Mais partie révélatrice du personnage impudique.
2. Deux traits physiques dominants
La corpulence avec champ lexical + répétitions + « dix livres » => inappropriée pour séduction
La rougeur : champ lexical + hyperboles => à l'opposé de l'idéal classique qui valorise blancheur du teint (âme innocente et pure, cf. Princesse de Clèves)
3. Un portrait physique entre réalisme et exagération
Détails concrets réalistes (sueur, bosse) ; mais surtout nbreuses hyperboles sur taille bosse / taille seins (=15 kilos) + adv d'intensité « fort » x 2 ds 1ère phrase (parallélisme) ; harnais => cf. bétail => exagération corpulence.
B. Le portrait moral en découle (bcoup de caractérisations indirectes)
1. Dénominations dévalorisantes
« la Bouvillon » x 4 : dénomination populaire mais aussi méprisante
« Bouvillon » = jeune bœuf : donc animalisation (« harnais ») : soumise à ses instincts, se comporte comme un animal, sans se contrôler.
« la pauvre dame » : ironique car n'est pas une « dame » (respectable) et n'inspire pas compassion (comportement agressif)
« la grosse sensuelle » : un type. « sensuelle » terme fort
2. Caractérisation indirecte : physique et actions révélateurs du caractère
a) Par le physique : « grosse sensuelle » x 4 : comprendre « grosse » donc « sensuelle », comme si lien logique entre les 2 rouge car dévergondée (s'échauffe : visage enflammé, dos