Au lecteur, montaigne
« Au lecteur », Essais, Montaigne (1580)
Lecture analytique :
- Quel sont les objectives et les limites et justifications de ce sujet ?
- Paradoxe de cette avertissement au lecteur ?
- Pas d’objective, à part se décrire et donc laisse une trace de lui-même sur terre.
Les limites : lui-même, pas de fin, la société.
Les justifications : élargir la connaissance de ses amis sur lui-même.
- Que c’est que écrit pour ses proches et que le lecteur devrait pas perdre son temps. Mais il le publie donc veux qu’on le lise.
Introduction : Cette avertissement figure en tête de la première édition de 1980. Avec les essais Montagne obéi au précepte grec : « connaît toi toi-même ». En livrant les fruits de ses expériences. Ce texte peut être considéré comme la matrice du texte peut être considéré comme la matrice du texte autobiographie.
Pacte autobiographique (Philippe Lejeune)
- Revendication égalité / auteur = narrateur = personnage.
Aussi bien dans le texte que dans ce parataxe. (Para = à côte de tout.)
Le titre, sous-titre, préface.
- Pacte avec le lecteur : tout dire / toute vérité.
Plan détaillé :
I. Une relation intime entre Montaigne et le lecteur.
A. Discours à l’adresse du lecteur.
Apostrophe = adresse directe au lecteur.
Il le tutoie (« ton », l.4) ⤷ familiarité, connivence entre Montaigne et le lecteur.
B. Définition d’un lectorat.
Ensemble des lecteurs au quel le livre est adresse.
« domestique & privée » (l.3)
Le lecteur doit être sincère & ouvert d’esprit.
C. Volonté de laisser une trace.
« Adieu donc » (l .22) avec lieu et date.
« à ce que m’ayant perdu... De moi » (l.6-10)
Il. Un statut particulier pour cet avant texte.
A. Essai présente comme un autoportrait de l’auteur.
→ Pacte autobiographique.
Mais aussi autoportrait paradoxale.
→ Préface : un développement proposé plus ou moins long ou est proposé une lecture.
« C’est moi que je peint »
« C’est moi la matière de mon livre. »