au lecteur baudelaire
L'homme comme individu dominé par la lassitude: champ lexical de la paresse "lâches", "oreiller", "berce", "débauché". L'homme est emporté: "C'est le Diable qui tient les fils qui nous remuent", "Chaque jour vers l'Enfer nous descendons d'un pas".
L’homme est déshumanisé, il n'est plus maître de son corps. La volonté est caractérisée par un lexique laudatif "riche métal" tel une pierre précieuse qui contraste l'importance de sa disparition.
On relève le champ lexical du mal, « Satan », « démon », « diable », le mal est donc très présent.
Champs lexical de la pourriture, dévoré, rongé par les vices, le spleen, « vermine », « vers qui rongent », « helminthes »
3.2
Une énumération d’animaux monstrueux, « les vautours », « scorpions », « serpents ».On peut y trouver une gradation, « glapissants, hurlants, grognants… ».On relève aussi des oxymores (violence antithétique et figures d'opposition).Il y a des métaphores, des comparaisons, à tous les vers exemple : « comme les mendiants ».La mort est une allégorie, "sourdes plaintes", "fleuves invisible", métaphore filée, le mal est comparé à un oreiller confortable où Satan va nous bercer. L'Ennui est aussi personnifié "il rêve d'échafauds en fumant son houka".Vocabulaire courant ("vieille orange") et vocabulaire culte ("catin"=mot antique, "helminthe", "trismégiste")
3.3
Présence du diable: "Satan", "Démons" Il annonce une esthétique satanique
Satan est la figure de référence
Dès le 1er vers, il y a le péché, la religion est particulièrement visée par Baudelaire. Notre volonté, l’erreur, la sottise est transformée par le mal, alchimiste (hermès). Le Styx, est le fleuve qui amène aux enfers. On relève le champ lexical du mal, « Satan », « démon », « diable », le mal est donc très présent. Baudelaire développe ici une esthétique