Au bonheur des dames
Denise a déjà rencontré le Bonheur des Dames tôt le matin à son arrivée chez l'oncle Baudu. Ici, en fin de matinée, elle attend que son oncle la conduise chez un commerçant voisin pour une embauche. Immobile, Denise "s'intéresse aux choses qui se passent autour d'elle".
On a donc une pause dans la narration. Le lecteur, à travers le regard de Denise, perçoit le petit commerce et le grand magasin. La comparaison joue en faveur du grand magasin.
I) Deux mondes contrastés : le grand magasin par opposition au petit commerce 1. Focalisation interne : Le point de vue de Denise
2. Des sensations contrastées
- L'odorat : l'odeur der vieux du petit commerce
- La vue : Le sombre
- Le toucher : "trou glacial" ; chauffées" ; "tiède" à Cela entraîne une impression de vie intense au grand magasin par opposition à une impression de mort au petit commerce
II) Le grand magasin : un lieu où le désir est roi 1. Des marchandises érotisées
2. Des spectateurs fascinés
- Les passants aimantés par les vitrines. Les clientes sont montrées dans la logique de la fascination
- Des clientes consumées et consommées
- Une héroïne entre l'attraction et la répulsion
III) Une réalité ambivalente qui reçoit une dimension mythique 1. De l'aliénation à la peur
- L'aliénation des clientes se traduit par une réification
- La peur de Denise la laisse lucide et ne supprime pas son attirance pour le grand magasin
2. De l'économie aux mythes
- Le grand magasin est présenté comme une machine aux engrenages complexes
- L'image de l'incendie associée au paroxysme du désir ,abouti aux mythes de l'enfer : "enfournement de clientes"
- Le monstre dévorant, l'ogre