Au bonheur des dames
Ce passage nous montre les conditions de travail au XIXième siècle dans les grands magasins. Ici, il s'agit du renvoi en masse des employés du bonheur des dames lorsque leur employeur n'a plus besoin de leur service.
Comment Zola montre t-il cette injustice à travers ce passage ?
Nous allons tout d'abord voir comment cette période est vécue par les employés puis par les employeurs.
Et enfin nous verrons qu'elle message Zola essaie de faire passer a travers ce passage.
I)Malheurs et injustices
Le chapitre commence par la conjonction de subordination « quand », il nous porte donc, directement dans l'action. Cela nous montre aussi qu'une action imprévue et directe va arriver au bonheur. En effet, les employés vivent un grand moment de terreur (l.2) lorsque la « morte saison » (l.1) arrive, il s'agit du « renvoi en masse » (l.3) de tous les employés jugés inutiles, il vivent donc tous sous la peur de leur renvoi !
De plus, il n'est pas très difficile de les mettre à la porte, ils sont considérés comme de la poussière qu'on déblaye (l.19), écrème (l.8), balaye (l.3) et qu'on rend au pavé (l.9). Les employés vivent ce moment comme un vrai massacre (l.24), comme un exécution (l.17) où ils sont condamnés (l.27), étranglés (l.26), hachés (l.29) puis sacrifier (l.14). Il s'agit tout simplement de leur manière de décrire ceux qu'ils vivent. On applique, ici, la loi du plus fort, le rouage, c'est à dire le personnel, était jeté dehors lorsqu'il devenait inutiles sans même une reconnaissance de tous leur service rendu.
On peut voir que ces pauvres petits diables (l.31) n'avaient pas le choix, ils font tout simplement pitié. Ils subissaient et acceptaient ces méfaits sans broncher et tout cela