Au bonheur des dames
Les Baudu sont particulièrement heureux du fait de leur attachement aux pratiques commerciales traditionnelles, et souhaitent que leur boutique reste telle qu’elle est. Plus tard dans le texte, certains membres de leur famille vont eux-mêmes succomber à cet acharnement et à ce désespoir, voyant le grand magasin provoquer alors petit à petit leur totale faillite.
Denise, ne trouvant de place dans les petites boutiques, décide d’aller chercher du travail au « Bonheur des Dames » grâce à l'aide d'un ami de son oncle qui travaille au Bonheur, et ce malgré l’avis défavorable de son oncle. Grâce à Mouret, qui l’a remarquée malgré ses allures de paysanne, elle est engagée au rayon des confections. Mais elle doit subir les railleries des vendeuses qui, se moquant de ses souliers et de sa chevelure difficile à coiffer, ne lui laissent aucune vente importante. Ainsi, fatiguée de ranger les manteaux dépliés, elle s’inquiète, le soir dans sa chambre, de la pension qu’elle doit payer pour faire garder Pépé par une vieille dame. Jean, ne comprenant pas son désespoir, lui demande d'importantes sommes d’argent qu’elle gagne difficilement pour se dépêtrer de ses aventures amoureuses, manipulant sa sœur en se décrivant comme constamment au centre d’intrigues rocambolesques et désespérées.
Denise aussi commence son éducation sentimentale : avec son amie Pauline Cugnot, des