Astolphi, la saveur des savoirs; les professeurs face au savoir
Après avoir vu la relation entre les élèves et les savoirs, que rien n’est vraiment évident pour les élèves, ils doivent apprendre de nombreuses choses qui ne sont pas inné, alors que pour l’enseignant c’est évident. C’est évident, car les professeurs sont des « experts » et ils peuvent penser, à tort, que cela va aller de soi pour leurs élèves.
Il faut faire attention à ça, l’enseignant peut s’étonner ou même s’énerver face à l’incompréhension de l’élève ; « C’est pourtant facile ! », et cela agace le novice qui est perdu. L’enseignant qui est dans cette situation a oublié sa propre histoire intellectuelle et ses propres difficultés étant élève. Du coup il peine à comprendre les difficultés des élèves, qu’il traduit comme défaut de logique ou d’analyse ou encore un manque de travail. Alors que l’élève n’a pas raisonné correctement, avec ses yeux pauvres, il est perdu face à ce paysage d’informations trop nombreuses que l’expert, avec ses yeux riches, nous dit « Regarde ! » « Mais quoi ? » répondra le novice. Qu’il s’agisse de n’importe quel paysage, celui qui n’a pas les concepts ne voit rien, alors que celui qui en dispose ne sait plus qu’il les a ! Un exemple pour nous montrer cela ; la suite 12, 13,14 et A, B, C c’est logique pour nous car nous connaissons les chiffres et les lettres, on dispose de la distinction conceptuelle entre ces derniers, alors qu’un élève n’a pas ces connaissances la en début de scolarité. Et il va pas trouvé moins logique la suite 12, B, 14.
Pour éviter que les élèves se perdent dans un trop pleins d’information, il faut leur faire comprendre où sont les contenus importants. En faisant cela, l’enseignant trie les informations et il va donc « l’abrégé » ou « l’élémentaire ».
Premièrement, nous avons souvent tendance à trop abréger ; Nous allons abréger des savoirs ou des ouvrages en les resserrant un maximum pour qu’ils ne deviennent qu’un reste de culture minimale. Nous éliminons les