Assurbanque et bancassurance : en dommages
En effet, l’assurance est victime d’une concurrence, aux moyens féroces : un gros concurrent qui gringotte lentement mais surement des parts de marchés, et une abondance de petits qui associent l’assurance à leur produits. Et pour finir, le client devient « le maitre du jeu » (économique), de plus en plus exigeant mais de moins en moins fidèle.
L’assurance vie est quant à elle déjà assiégée par la concurrence notamment bancaire, la question qui demeure est celle de l’assurance de dommages.
Ce constat fait, que doivent faire les assureurs pour demeurer concurrentiels sur le marché des assurances de dommages ?
En réponse, nous nous intéresserons à savoir si ce marché est encore « aux mains » des assureurs, puis nous envisagerons les produits automobiles et multirisques habitation comme remède potentiel.
I. Assurances de dommages : le marché des assureurs ?
A. Un marché pris d’assaut : acteurs, produits et attentes client élargis
L’assurance de dommages n’est plus la « chasse gardée » des assureurs traditionnels. En effet, les banques, la grande distribution, les agences de voyages, les vendeurs en électroménager, électronique ainsi que la vente par internet et téléphone s’inscrivent désormais comme acteurs redoutables du marché.
La téléphonie propose une assurance en plus d’un forfait, les magasins d’électroménager mettent en avant une extension de garantie pour les produits vendus. Les voyagistes quant à eux, profitent du trou de garantie «annulation de voyage» fréquent avec la carte de crédit des banques. Ces dernières (sauf s’il s’agit de la carte la plus chère) ne proposent pour la plupart que l’assurance rapatriement.
Les assureurs traditionnels ne peuvent plus