AFONSO ClaraPAPTout d'abord cet article engagé est une lettre ouverte d'Hervé Hamon à destination de « ceux qui n'aiment pas voyager », extraite du magazine « Le monde de l'éducation de la culture et de la formation » parue en mai 1997 dans le cadre d'une analyse sur les vertus des voyages à l'heure de la mondialisation.L'intérêt de ce ton ironique utilisé par l’auteur est d'inviter chacun à se libérer d'une part de soi-même et d'autre part de ce rythme effréné.Autrement dit comment l'auteur utilise t-il des antiphrases pour non pas transmettre sa propre pensée mais pour partager la conviction de tous ?Nous analyserons tout d'abord les causes de ce rythme effréné qui bouleverse l’Homme. Puis nous verrons comment s'organise ces voyages avec d’un côté les effets de la mondialisation et de l’autre ce que regorge-le monde. Il faudra aussi aborder les aspects négatifs des déplacements sous cette cadence effrénée auquel participent certains.Enfin nous aborderons les mises en garde de Hervé Hamon sur les conséquences de ce rythme. Avant de conclure sur les sentiments de l'auteur.I/la …afficher plus de contenu…

Chaque matin l'homme se lève et se laisse diriger par son quotidien. Tout ce qui l'entoure, le rassure, le guide et rythme sa vie. Hervé Hamon explique au début de cette lettre ouverte la perte à laquelle le voyageur se confronte lorsqu'il part « il bouffe une mesure et se retrouve à contretemps » en oubliant les valeurs qui lui sont habituellement chères telles que « dire bonjour et merci ». Voyager est risqué puisque l'on perd ses habitudes qui sont notre bien-être et une partie de notre identité.II/la diversité du monde face à la mondialisationPour poursuivre son travail l'auteur revient sur la diversité des peuples du monde et la multiplicité