Article sur emile zola
L’AURORE
La France en deuil
Mes chers compatriotes, vous n’êtes sans savoir qu’hier, mon grand ami Emile Zola nous a quittés. J’ai décidé aujourd’hui de lui rendre hommage avec cet article, que j’espère que vous apprécierez.
Emile n’a pas eu ce qu’on appelle une enfance heureuse. En effet, orphelin de père, il est élevé par une mère gênée. Il abandonne très tôt ses études mais devient malgré tout journaliste fervent romantique, il parviendra par la suite à devenir critique d’art. Malgré cette carrière qui lui sourit, Emile ambitionne d’écrire ‘’ le roman expérimental’’.
Dès 1868, il dresse la généalogie des Rougon-Macquart. 13 volumes développant avec un réalisme cru et un pessimisme, le destin d’une famille composée d’individus qui paraissent profondément dissemblables mais que l’analyse montre intimement liés les uns aux autres. Emile battit un vaste cycle romanesque qui prétend étudier scientifiquement les tares héréditaires déterminant 5 générations successives. Mais aussi il donne à la description naturaliste, une dimension lyrique et sensuelle en conférant parfois aux choses une valeur de mythe.
De 1871 à 1893, il sort 20 volumes d’Histoires Naturelles Et Social D’une Famille Sous Le Second Empire.
En 1877, il connaît le succès grâce l’assomie.
Mais c’est avec ‘’le bonheur des dames’’ que les préoccupations sociales d’Emile apparaissent.
Emile était naturaliste dans la mesure où il se réclame des méthodes scientifiques et veut faire du roman un compte rendu expérimental ou la psychologie est subordonnée à la physiologie.
Mais vous vous souvenez sans doute de lui comme l’auteur de ‘’J’accuse’’. C’est dans ce même journal qu’il y a six ans qu’Emile a publié sa lettre ouverte qui lui a valu 1 an de prison et 3000F d’amende. Mais avait-il eu tort de défendre un pauvre homme accusé par simple ressemblance d’écriture et sans preuve concrète de sa culpabilité ? Je ne crois pas.
Emile, qui à voulu se