Art, technique, construction et architecture
L’architecture n’est pas encore considérée comme une science, c’est un art. Il y a trois façons de définir cet art. Il peut être entendu sous l’acception, d’idéal de beauté, à l’instar des beaux-arts. Mais également, prendre la définition du projeter, anticiper, par exemple : l’art du médecin, au regard d’une connaissance, savoir et technique. Comment conjoindre ces deux éléments de définition ? * En architecture le poids du réel est là. L’architecte travaille sur l’invention d’espace mais ne maîtrisera jamais une technique se révélant parfaite. Le rapport entre ces deux acceptions est la troisième définition suivante : l’art se veut être le moyen par lequel on réussit. Nous pouvons prendre alors l’exemple du joueur d’échecs. Comme s’axant autour de l’art, à l’image de la stratégie, nous allons conjoindre l’art esthétique et technique. La stratégie ayant un lien étroit avec la spatialité et le temps. L’artiste se fait donc stratège, avec une vision élargie des lieux comme un général d’armée.. De plus il n’existe pas qu’une stratégie. On peut comparer alors la composition artistique au jeu d’échec. C’est la technique du projet, projeté, nous apprenons le projet de l’architecture, alors que l’architecte n’y accède jamais. L’arme de l’architecte c’est la représentation et le dessin. Il inscrit la matérialité dans un projet, la capacité à fabriquer un imaginaire, une fiction. Chaque architecte réussi à créer cette matrice, ce damier, ces règles du jeu. Quand on commence à « composer », on ne sait pas à quoi va ressembler la forme finale, on anticipe les mouvements de l’adversaire, on s’adapte, on analyse l’espace-temps. Donc l’art est régi par une matérialité technique, à un but : l’idéal de beauté et des moyens : la stratégie. Il faut comparer l’œuvre au prolongement intérieur du créateur. Nous pouvons nous demander dès