Arrêt ce 21 mars 2003 « sipperec ».
Commentaire d’arrêt :
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CE 21 mars 2003 « SIPPEREC ».
Au vu d’une certaine jurisprudence récente du Conseil d’Etat, on pourrait croire que le domaine public se rapproche d’un espace marchand, comme les domaines privés. Mais l’arrêt « SIPPEREC » (syndicat intercommunal de la périphérie de Paris pour l’électricité et les réseaux de communications) rendu par le Conseil d’Etat le 21 mars 2003 prouve le contraire en s’opposant à cette idée. Par les dispositions de l’article R. 20-52 du code des postes et des télécommunications, le Premier ministre a, en application de l’article L. 47 du même Code, fixé le montant maximal de la redevance devant être acquittée par les opérateurs de télécommunications qui bénéficient de permissions de voirie. Ce montant a été fixé à 10 000 F par kilomètre linéaire et par câble pour les autoroutes autres que les autoroutes de montagne, à 150 F par kilomètre linéaire et par artère pour les routes nationales, départementales et communales et, s’agissant des stations radioélectriques de plus de 12 mètres, à 1 000 F pour les antennes et 2 000 F pour les pylônes.
Par les dispositions de l’article R. 20-47 du Code précité, un régime de décision implicite d’acceptation d’une demande de permission de voirie (autorisation unilatérale d’occupation privative du domaine public) a également été institué. Le SIPPEREC, partie requérante, forme un recours en annulation devant le Conseil d’Etat contre le III de l’article 1er du décret du 30 mai 1997 relatif aux droits de passage sur le domaine public routier et aux