L’acquisition et le port d’armes à feu sont des pratiques faisant partie de la vie de nombreux résidents canadiens à diverses fins, par exemple l’usage récréatif ou encore la sécurité personnelle. L’encadrement du gouvernement envers les armes à feu est un sujet qui suscite des débats chauds depuis maintenant plusieurs années. La décision d’abolir le registre des armes à feu et d’enlever de l’autorité à ceux qui contrôlent les armes à feu est loin de faire l’unanimité auprès de la population canadienne. Cela porte donc à revoir si ces armes devraient être complètement bannies ou si une certaine liberté devrait être instaurée afin de faire confiance au jugement de ceux qui en possèdent. À mon avis, le Canada devrait prendre l’exemple de son voisin du sud, les États-Unis, et diminuer son autorité face à cet enjeu en se fiant au jugement des gens propriétaires d’armes à feu. Cette décision aurait comme résultat d’éliminer un programme n’ayant pas d’efficacité significative en plus d’économiser des sommes considérables des coffres nationaux.
Tout d’abord, vouloir amoindrir l’autorité des contrôleurs des armes à feu n’est selon moi qu’une vaine tentative de contrer un symptôme, sans toutefois régler le problème. Le sujet qui suscite des discussions agitées est en fait l’usage dangereux et déplorable d’armes dans le but de nuire à un individu. Cependant, le contrôle des armes à feu par le biais du registre des armes à feu du gouvernement n’empêche d’aucune façon l’acquisition de l’arme en question. Il ne fait que comptabiliser les données personnelles reliées au propriétaire de chaque arme enregistrée. Il existe toutefois des mesures non menacées par les modifications amenées par le gouvernement ayant pour but de faire la sélection des propriétaires d’armes à feu. En effet, les restrictions par rapport à l’acquisition et le port d’armes sont des mesures préventives qui resteront en place dans le but de protéger la sécurité publique. De cette façon, toute personne