Aristote, parties des animaux
Aristote, parties des animaux
La thèse d’Aristote est la suivante : la main est l’outil par excellence utilisée par l’intelligence. Il y a donc un mélange dans les aptitudes techniques entre la capacité rationnelle et corporelle.
Aristote pose un lien subtil entre la naturalité organique de l’home (son corps) et son intelligence.
Il affirme par son explication finaliste que l’homme n’est pas le plus démuni : selon lui, la nature donne un organe à celui qui sait s’en servir.
La nature a donc eu l’intention de nous donner la main car nous avons l’intelligence.
L’usage technique du corps de l’homme est rationnalisé par la mobilisation de l’intelligence.
Ses organes n’ont pas de fonction déterminée, ils sont donc polyvalents.
L’intelligence se conjugue donc avec une certaine souplesse dans l’usage des organes puisqu’ils ont plusieurs fonctions.
Cela prouve que la nature de la raison engagée dans l’être technique de l’homme est instrumentale.
Le corps est donc disposé comme un outil technique, un instrument naturel par l’habitude.
La technique relève donc d’une aptitude corporelle investie d’une réflexion conciliée par l’acquisition d’une habitude.
Ainsi, selon Aristote, la technique relève d’une capacité théorique et pratique.
Le devenir laborieux de la production moderne
Locke, Traité de gouvernement civil
La thèse de Locke est la suivante : la production est caractérisée par l’appropriation individuelle de la portion de la nature que je transforme.
En effet, la loi naturelle veut que chacun existe et tend à persister dans son être en tant qu’individu.
A l’état de nature, Dieu a donné la terre en partage aux hommes. La seule manière de se conserver est alors de s’approprier la nature.
L’appropriation fait que la communauté originelle des biens devient une propriété privée par le travail du sujet. « La superficie de terre qu’un homme travaille, plante, améliore, cultive, et