Arcticle alcools de apolinaire
573 mots
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Alcools, D 'Apollinaire est un recueil paru fin avril 1913, fruit d'une longue gestation et de transformations successives il devient dès sa parution le manifeste de la poésie moderne. Tout d'abord il faut savoir qu'Apollinaire en 1904 pense a réunir une trentaine de poèmes écrits en Allemagne sous le titre de Le vent du rhin, plusieurs poèmes figureront dans Alcools tels que Rhénanes (suite de neuf poèmes) ; Colchiques, le Vent nocturne, la Chanson du Mal-aimé. D'autres poèmes d'Alcools ont déjà été ou seront publiés dans des revues, certains depuis fort longtemps, tel que le pyrée appeler le brasier dans Alcools . En 1910, Apollinaire songe à recueillir des poèmes sous le titre Eau de Vie. De 1911 à 1912 Apollinaire donne la forme définitive à son recueil, ainsi des poèmes sont supprimés ou ajoutés, dont certains sont inédits. Le 28 décembre 1912, le poète juge son ouvrage terminé. Fin 1912 Eau de Vie devient Alcools. En 1913 Zone, un des derniers poèmes en date, est ajouté et devient le poème liminaire du recueil. Diverses modifications dans l'ordre des poèmes sont alors effectuer avant la publication du recueil définitif. C'est alors qu'Apollinaire supprime toute ponctuation.
I Quelques critiques
Maintenant parlons de l'accueil fait au livre.
Tout d'abord quelques échos plutôt favorables de la part de ses amis comme Gide & Cendrars, "Vous êtes mon maître, vous êtes notre maître à tous" (Cendrars), pour certains journalistes ce recueil est la poétique de l'année. Ainsi le journal La Phalange par exemple lui réserve un accueil sympathique.
En revanche nous trouvons aussi des propos plus nuancés « une démarche aventureuse », « une sorte de charme composite », "par le chemin des pires artifices, il arrive qu'il remonte au cœur".
Le principal accusateur est Georges Duhamel, du Mercure de France, qui aime seulement, dans le recueil, les six poèmes "à la Santé" et qui compare le recueil à une "boutique de brocanteur". D'autres portent également un jugement