Archéologie des arts du textile
Utilité et fonctions du textile archéologique etc.
Qu’est ce qu’un textile archéologique ?
Deux grandes catégories :
Conservés dans des formes non altérées : sans changement de structure des fibres qui ne perturberont pas l’étude du tissu
Forme altérées
NB : utilisation de la soierie, de part et d’autre de la route de la soie, critiquée car par son utilisation il peut y avoir une perte des valeurs définissants une personne ou une population.
I) Forme non altérée
Pour une conservation optimale, il faut souvent des conditions environnementales particulières (températures extrêmes, mouvement tectoniques, protection par les végétaux etc.) :
Découvertes de tombes lors de la fonte des neiges : en ouvrant la tombe il peut y avoir des bottes, des robes, manteaux etc.
Chaud : Egypte, Chine de l’âge du bronze notamment
Inhumation sous tumulus (plaine de l’âge du bronze : 1200 av JC jusqu’à l’âge du fer) : sépulture en bois ou pierre avec un individu dedans.
NB : Lorsqu’ils sont conservés dans du bois : bactéries qui seraient détruites par le bois et permettraient une meilleure conservation.
Abris de l’oxygène comme celle en Mongolie
Mines de sel comme celle de Ashtalt : tissus riches et les personnes qui les portaient étaient de riches exploitants avec des motifs de losanges, des torsions (riches technologies)
La statuaire ou les céramiques sont des sources importantes pour connaître les techniques dans le monde Antique qui correspondent à des réalités. Effets plissés (trempés dans des bains d’huile), filés avec de l’huile pour faciliter le tissage, tapisseries, broderies, drapés.
NB : Kalicia en Grèce 5ème siècle av JC : deux couches en lin, prouvant que ces représentations sont bien réelles
NB : Egypte peu développée face aux techniques des pays nordiques
II) Forme altérée
Forme métal (corrosion)
Sels minéraux (contact avec le ventre du défunt)
Tissus carbonisés comme ceux de l’âge du bronze
Exemple : Akrotiri en