Approche philo edu
Deux courants philosophiques qui ont pout but la recherche du bonheur, d’une certaine quiétude. Deux courants posant des principes de vie mais aussi certains principes d’éducation dont les enseignants d’aujourd’hui devraient s’inspirer. Je retiendrai des épicuriens le principe d’équilibre des plaisirs et l’absence de frustrations. Faire saisir à l’élève qu’il a le droit de faire ce qu’il veut à l’école mais qu’il se doit de respecter certaines règles de vie n’est pas chose aisée, encore plus qu’il comprenne qu’il y a des activités ou savoirs qu’il aime et aime faire et que d’autres beaucoup moins, mais qu’il soit « invité » à les faire comme même. Justifier valablement les frustrations des élèves n’est pas facile pour les enseignants. Pourtant, et cela est indéniable, ce sont dans ces situations « de pur bonheur » que l’élève aime travailler tout « seul » (sans le maître) et acquière de l’autonomie. Ces cas se rencontrent le plus souvent à l’école maternelle, moins remarquables, hélas aujourd’hui, à l’école primaire. Il est très difficile de mettre des petits de 3 ans, 4 ans ou 5 ans dans des situations où ils ne sont pas heureux. Lorsqu’un petit prend son plaisir dans un savoir (ex : les formes géométriques, la lecture, etc.…) ou un savoir-faire (ex : enfiler des perles, découper, courir, etc.…), il veut le refaire cent fois et seul à l’école même ou chez lui ! Il n’y a certes pas d’équilibre dans cela mais au niveau de l’acquisition progressive de l’autonomie, c’est un fait qui me semble très important.
Influençant ROUSSEAU, je retiendrai des stoïciens le principe de volonté : une concentration déterminé de l’être sur lui-même (introspection qui le maintien en éveil et qui s’examine en permanence sur sa responsabilité) et sur le ce qu’il vit au présent sans se préoccuper du passé et du futur, sans exorbitations. Loin d’enfermer l’élève, ce principe le libère de toutes contraintes et il peut se concentrer enfin sur ce qui est