Apprentissage d'une langue et reflexions
Journal d’apprentissage.
Langue étrangère étudiée : Mandarin
1. Profil de l’apprenant Je dirais également qu’à la base, l’environnement dans lequel j’ai évolué est plutôt propice à l’apprentissage de langues étrangères. Mes parents parlent chacun plusieurs langues, nous avons beaucoup voyagés dans différents pays étranger et nous avons beaucoup d’amis étrangers en France et ailleurs.
Ma langue maternelle est le français. Ma langue seconde est l’anglais que je parle couramment grâce, entre autres, à un séjour en Ecosse. Durant cette année, j’étais entourée d’anglophones. Le fait d’avoir et de vivre avec des amis ne parlant pas français m’a beaucoup aidé dans ce sens.
Et un jour, après 3 mois, je me suis levée en pensant en anglais.
Le fait de m’exprimer couramment dans une autre langue que le français m’a ouvert l’esprit à une autre manière de penser. En outre, cela m’a permis de prendre du recul par rapport à la langue française pour en observer les particularités avec un œil nouveau.
Je suis donc partie pour Taiwan, sans grand-chose en poche, ni connaissances historiques/ culturelles du pays, ni la moindre idée du fonctionnement de la langue.
2. Rapport de l’apprenant à la LE. Un fois à Taipei, j’ai trouvé un poste d’enseignante de français dans une école du soir, un « bushiban ». Je travaille beaucoup, les horaires sont assez contraignants, je n’ai donc pas le temps de prendre des cours de mandarin. Mais, après plusieurs mois de vie à Taiwan sans apprendre la langue, j’ai réalisé que cela me posait de nombreux problèmes. Au delà du fait de ne pas pouvoir m’exprimer lors de situations quotidiennes (faire des achats, demander mon chemin etc.) les incompréhensions et les malentendus se multipliaient à grande vitesse au point que la moindre tâche me demandant de communiquer avec un taïwanais m’angoissait. Il faut savoir également, que la majorité des taïwanais ne