III. Application à l’e-commerce L’e-commerce est un secteur en pleine expansion en France, son chiffre d’affaire s’élevait à 31 milliards d’euro en 2012 dans le pays et les ventes en ligne devraient encore croitre pour les prochaines années pour atteindre selon les estimations près de 40 milliards d’euros d’ici à 2014. Ces estimations sont renforcés par le fait que la proportion de produits achetés en France est d’environ 20% contre 40% en Grande Bretagne et en Allemagne par exemple, mais aussi par le fait que la France compte parmi ses e-commerçants des acteurs dynamiques et innovants comme VentePrivée.com par exemple. Malgré la crise, le secteur a connu en 2008 une croissance de 29% et de nouveaux acteurs arrivent sur le marché, encouragés par le statut d’auto-entrepreneur. De ce fait, la diversification et la pluralité des offreurs en ligne, alliés à la sécurisation des transactions donne aux cyberacheteurs une possibilité d’achat énorme et invite à la recherche perpétuelle du «bon plan». En 2008, 23 millions de français avaient déjà acheté un produit sur internet. Face à ce potentiel d’expansion et aux nombres grandissant d’acteurs sur le marché les sites de vente en ligne ne peuvent plus se contenter d’une offre centrée uniquement sur le produit car les clients sont devenus plus volatiles, ils doivent maintenant veiller à fournir des prestations de services liés à la vente pour conquérir des parts de marché, maintenir leur marge et devenir une référence dans la pensée des consommateurs. Pour répondre à cette consommation croissante et rester compétitifs, les e-commerçants doivent donc répondre à ces nouvelles contraintes et se doter d’un système de production et de distribution réactif et performant pour gérer une augmentation des volumes produits, transportés et retournés. Ceci passe par la proposition d’un suivi de commande poussé et à assurer un niveau optimal de qualité des livraisons. La logistique