Application des puces adn
Le marché est estimé pour 2005 à 2 milliards d’euros. Génomique
Dans un premier temps la génomique structurale vise à déterminer la séquence du génome humain puis, dans un deuxième temps, la génomique fonctionnelle donne une connaissance plus approfondie de la fonction des séquences d’ADN. Les chercheurs, ne disposant pas d’outils suffisamment puissants, espèrent beaucoup en la puce à ADN, car elle constitue un suivi des ARNm (analyse fonctionnelle), reséquençage (analyse du polymorphisme), permettant d’étudier à grande échelle des séquences déjà connues. Les espoirs de cette technique sont très importants, la masse des données est très grande, aidée aussi de l’exploitation informatique.
Criblage médicamenteux
Il est courant pour un laboratoire de recherche d’analyser 10 000 molécules par jour. L’application des puces à ADN pour ces analyses est un outil précieux pour la vitesse d’exécution des analyses, ce qui permet de découvrir de nouveaux médicaments plus rapidement et d’en réduire le coût. Pharmacogénomique
Ce secteur étudie essentiellement l’expression des gènes et sa relation à l’efficacité d’un nouveau traitement. Le médecin traitant dispose d’une large gamme de médicaments pour traiter une pathologie, traitement qui s’avère parfois différent pour chaque patient. Il est donc important qu’il connaisse le traitement le plus efficace pour ses patients. La pharmacogénomique devrait pouvoir donner cette information à l’avance à partir d’un test génomique du patient. Les laboratoires du secteur pharmaceutique pourraient mettre au point de nouveaux médicaments génétiquement optimisés. Connaissant les cartes personnalisées du patient, ils peuvent analyser d’une part l’expression différentielle entre des