APP Refus de soins chez un patient souffrant de pathologies cognitives
Je suis en stage dans un EHPAD, je prends en charge Mme D. 92 ans, une résidente atteinte de la maladie d’Alzheimer et diabétique insulino dépendante.
Mme D. est de petite taille, elle est très frileuse, bavarde, elle aime beaucoup chanter et écouter de la musique.
J'ai eu l'occasion de la voir participer aux animations de la maison de retraite. Les ateliers chorale ou les petits concerts sont des moments qu'elle affectionne particulièrement, elle y reste calme et participe beaucoup. Elle se souvient bien des paroles des chansons de son jeune temps.
Mme D est une résidente très appréciée du personnel paramédical de la maison de retraite.
Ses troubles cognitifs se manifestent principalement par la perte de la mémoire immédiate, par des moments d'agitations (cris, propos délirants).
Lors des moments calmes de sa journée Mme D. est très tactile et elle réclame de l'affection.
Même si elle ne semble pas reconnaître le personnel, elle prend la main, parle d'une voix douce, peut avoir quelques échanges cohérents.
Mme D. est très surprenante car elle a (contrairement à beaucoup de personnes âgées de l'EHPAD) une excellente audition. De ce fait Mme D. se mêle de toutes les conversations qui s'échangent autour d'elle. Son franc parlé et son répondant prêtent souvent à sourire voir même à rire, il faut bien l'avouer. Mme D. confie volontiers « qu'elle aime beaucoup manger, qu'elle a toujours eu très bon appétit, et que si elle ne mangeait pas, c'est que vraiment, ça allait mal ! »
Mardi midi, deuxième semaine de stage, je devais effectuer à Mme D. un prélèvement capillaire, en vue de mesurer sa glycémie et d'injecter en fonction de mon résultat la dose nécessaire d'insuline.
Compétence 4
Pour ce faire je me lave les mains en respectant les 7 temps.
Je prépare un plateau.
J'y dépose mon lecteur de glycémie, une bandelette de recueil, une aiguille type lancette et 2 petits cotons, (un sec et un