app perfusion
L’action se situe au sein du de l’unité scopée de cardiologie, dans chambre d’un patient.
Situation vue ou activité vue ou réalisée
Cette situation s’est passée lors de mon sixième stage. J’entamais alors ma troisième semaine de stage, où je commençais à participer activement aux soins réalisés dans le service. Un de mes objectifs de stage était d’apprendre à perfuser. J’avais indiqué cet objectif aux infirmières avec qui je travaillais et ainsi lorsque cela était possible, je perfusais.
Je devais perfuser un patient qui devait avoir une coronarographie dans la journée. Ce n’est pas un soin sur lequel je suis très à l’aise.
Je suis arrivée dans la chambre du patient avec un chariot contenant le matériel dont j’avais besoin. J’ai positionné le chariot à la gauche du patient, me suis installée et ait préparé le matériel. Je me suis installée confortablement et j’ai positionné le bras du patient de façon adéquate. J’ai posé le garrot au-dessus du coude gauche du patient et demandé au patient de serrer le poing. Je me suis nettoyé les mains au SHA, ai mis des gants à usage unique et j’ai cherché la veine que j’allais perfuser. Après en avoir trouvé une au niveau de l’avant-bras, j’ai demandé à l’infirmière si elle trouvait que c’était une « bonne veine ». Elle m’a dit : « c’est à toi de voir si tu la sens ou pas ; je ne peux pas être à ta place ». Cette remarque m’a perturbée, je pensais que l’infirmière allait me « valider cette veine ». Un peu déboussolée, j’ai continué le soin. J’ai nettoyé la zone de ponction avec une compresse imbibée d’antiseptique. Le patient était agacé par le garrot car cela lui « tirait sur la peau ». Je le rassurais en lui disant que cela n’allait pas durer très longtemps. Aussi, j’essayais de ne pas tenir trop compte de sa remarque car celle-ci me déstabilisait encore plus. Avec mon pouce gauche, j’ai tendu la peau en appuyant sur la veine, puis j’ai introduit l’aiguille cathéter avec ma main droite, en ayant