apiculture
Dès l’âge de 8 ans, les rudiments de l’apiculture m’ont été enseignés dans un collège du Lot-et- Garonne . Cette activité est vite devenue une passion à laquelle je me suis adonné avant de l’abandonner en raison de mon travail. Aujourd’hui à la retraite , je m’occupe à nouveau d’une quinzaine de ruches.
Au rythme des saisons, la vie des abeilles évolue et s’adapte au climat :
Dès le mois de DECEMBRE et jusqu’à la fin FEVRIER, les colonies vont devoir se protéger du froid en puisant dans leurs réserves de miel et en formant une grappe pour conserver une température homogène suffisante. A cette période l’apiculteur doit s’assurer que les réserves de miel permettront à la colonie de passer l’hiver en toute sécurité . Il devra également réduire l’entrée des ruches pour éviter l’intrusion de petits rongeurs ou de tout autre animal. C’est la période de semi-repos pour l’apiculteur qui doit profiter de cette accalmie pour nettoyer ou remplacer les cadres trop anciens ou endommagés et les mettre à l’abri de la teigne.
Et puis le PRINTEMPS arrive avec les premières fleurs d’arbres fruitiers et de buissons. Il faut vérifier l’état des ruches et rajouter les hausses où sera stocké le miel. Les ouvrières vont butiner le pollen qui servira à nourrir les jeunes abeilles. La reine va progressivement reprendre la ponte de milliers d’œufs par jour , ce qui va renforcer la colonie. C’est le début de la période d’essaimage. En effet, si la colonie devient trop importante, elle se divisera en deux essaims. Pour ce faire les abeilles bâtiront une cellule de reine dans laquelle elle se développera grâce à la gelée royale que lui porteront les abeilles. Quelques jours après sa naissance la jeune reine s’envolera et sera fécondée par un mâle pour la durée de sa vie. Dès lors, la colonie devra se préparer à s’envoler vers un autre lieu avec la moitié des ouvrières. C’est la reine la plus âgée qui sera chassée. Momentanément cet essaimage