Antonetti
C'est très difficile en ce moment. On est dans une période très compliquée. Pour une équipe qui joue le haut du tableau, ne pas gagner pendant huit matches, c'est sûr que l'heure est grave. Il faut vite trouver les solutions pour sortir de cette mauvaise spirale.
«C'EST TRÈS DÉSAGRÉABLE À VIVRE COMME SITUATION, MAIS POUR L'AVOIR FAIT AILLEURS, JE SAIS QU'ON BÂTIT UNE ÉQUIPE DANS CES PÉRIODES.»
Quelles sont ces solutions, justement ?
Il n'y en a pas des tonnes. Il faut qu'on retrouve de la simplicité dans le jeu, car on manque de confiance et qu'on retrouve ce qui a fait notre force, c'est-à-dire la récupération du ballon. C'est très désagréable à vivre comme situation, mais pour l'avoir fait ailleurs, je sais qu'on bâtit une équipe dans ces périodes. C'est une phrase reprise par tous les grands philosophes : ''c'est dans la difficulté qu'on voit les hommes''. C'est là qu'on va voir ce qu'on a dans le ventre.
Peut-on parler de crise au Stade Rennais ?
Il faut définir ce qu'est la crise et demander au patron pour ça. Il y a des crises plus ou moins fortes. C'est une crise de résultats, oui. On avait donné tellement d'espoirs que quand ça revient, ça revient fort. Pour le moment, on n'a pas su aller au bout des espoirs des gens et des nôtres aussi.
«Il y a eu une cassure. Pourquoi ? Je ne sais pas.»
Comment expliquez-vous cette série ?
On s'est mis dans le dur tout seul à Brest. Ce match nous a fait très, très mal. Tout est parti de ce moment-là. Il y a eu une cassure. Pourquoi ? Je ne sais pas. Pourquoi un tel gâchis ? Je ne sais pas. Enfin, il y a toujours des explications, mais je ne les donnerai pas, car ça ne sert à rien de les énumérer.
Cette mauvaise passe pourrait-elle avoir des répercussions sur votre avenir en sachant que vous n'avez jamais caché qu'il vous serait très difficile de rester à Rennes en cas de mauvais classement en fin de saison ?
Je ne