Antigones
1. Introduction : La princesse de Clèves est un roman de Mme de La fayette du XVIIème siècle qui se passe au XVIème siècle à la cour d'Henri II (fils de François 1er). On est en pleine Renaissance. Le duc de Nemours, un éblouissant gentilhomme ( = un noble ), rencontre à un bal la princesse de Clèves, une très belle jeune fille récemment mariée.
I - Une société d'apparences (le jeu des regards)
a) le champ lexical de la vueOn a un champ lexical de la vue très important : par exemple, le verbe avoir est employé six fois. On remarque que cette société est fondée sur le regard car c'est une société de cour : la beauté et la richesse sont les deux choses primordiales. C'est l'apparence qui révèle les privilèges. Les valeurs sont celles du physique :· la beauté pour les femmes, · la force physique pour les hommes. b) l'intérêt de la préparationLes deux personnages principaux se sont parés : " Elle passa tout le jour des fiançailles chez elle à se parer ", " le soin qu'il avait pris de se parer ". Ils ont une parure similaire car dans cette société les hommes se maquillent, ont autant de bijoux et de parures que les femmes.c) le jeu des regardsTout au long du texte, on a un jeu de regards. On a premièrement le regard de la princesse sur le duc. Elle refuse d'abord de le regarder et après avoir fini de danser elle le regarde. Elle se doutait sans l'avoir vu d'une arrivé importante. La réaction de la princesse est très finement évoquée aux lignes 8 et 9 : " il était difficile de n'être pas surprise de le voir quand on ne l'avait jamais vu ". Le mot " surprise " désigne la narratrice, les lectrices mais aussi la princesse. Le " on " est impersonnel.Ensuite la situation s'inverse car c'est le duc qui regarde la princesse.Enfin, on a le regard de la foule pour faire écho.II - La présence du destin
a) des héros complémentaires Ce récit met en parallèle deux portraits et montre qu'ils sont faits l'un pour l'autre.b) l'événementLa scène a lieu