Anthropologie
Pour Maurice Merleau-Ponty : Le corps est le véhicule de l’être au monde, et avoir un corps c’est pour un vivant se joindre à un milieu défini, se confondre avec certains projets et s’y engager continuellement
Notre exposé se fonde sur un ensemble de quatre textes traitant des diverses dimensions qu’implique la notion d’espace public urbain. Les quatre auteurs exposent leurs thèses et leurs raisonnements, leurs critiques sur le sujet. Dans un premier temps, Marc Relieu, attaché de recherche à la Maison des sciences de l’homme, partage dans le courrier du CNRS de 1996 ses recherches sur la question de la marche des piétons et l’interaction qui réside entre eux. Puis, Isaac Joseph professeur de sociologie à l’Université Lyon II et également conseiller scientifique du programme Espaces publics au Plan Urbain expose son point de vue sur le terme même d’espace public. Edmond Preteceille, directeur de recherche au CNRS, dans son article, nous amène à cerner l’implication de l’espace urbain dans la séparation des différentes catégories sociales sur un territoire donné. Enfin, selon Dominique Fleury, directeur de recherches à l’Institut nationale de recherche sur les transports et leur sécurité, la relation qui unie le traitement de la rue et l’urbanisme demeure fondamentale pour la sécurité des usagers.
L’étude de ces articles portera sur les différentes approches qui permettent l’étude de l’espace urbain. Il est donc intéressant d’analyser comment les auteurs abordent la question de cet espace particulier. Tout d’abord, en ce concentrant sur les piétons et leur marches, puis sur l’espace public et ses diverses définitions, et également sur la division sociale accentuée dans cet espace, pour enfin évoquer la nécessité de la lisibilité de l’espace urbain.
La première approche est le théorie de Marc Relieu.
L’auteur s’attache à l’étude du