anthony horowitz
Enfant en surpoids, le petit Anthony ne connaît pas des premières années heureuses malgré les multiples domestiques, chauffeurs et gouvernantes à son service. À huit ans il est envoyé en pension ; l’auteur se souvient de l’école comme d’une expérience brutale où les garçons sont fouettés et où les coups du proviseur ne lui sont pas épargnés. Il se réfugie beaucoup dans la lecture, pioche dans la bibliothèque de son père, et raconte ensuite les histoires qu’il a lues à ses camarades de pension, inventant en outre des récits de vengeance que lui inspirent les violences et humiliations subies.
À treize ans, il étudie désormais dans un prestigieux établissement d’enseignement libre, la Rugby School, où son amour de l’écriture ne le quitte pas ; dès huit ans le petit Anthony avait dit vouloir devenir écrivain. Sa mère, dont il est proche et qui lui a fait connaître Frankenstein et Dracula, lui offre un crâne humain pour ses treize ans. Il a en revanche une grand-mère tyrannique, l’incarnation du mal dira-t-il, sur la tombe de laquelle il dansera avec sa sœur, et qui lui inspirera certains de ses personnages. En 1978 son père meurt d’un cancer, et du fait de mystérieux transferts de fonds qu’il avait réalisés avant sa mort, sa fortune n’est pas retrouvée. La passion du jeune Anthony pour James Bond lui inspirera le climat particulier de certaines de ses œuvres.