L’anorexie

Qui n’a jamais entendu une femme se plaindre de son poids ou l’entendre dire qu’elle est au régime?
En effet, quatre-vingt-six pour cent des femmes sont insatisfaites de la forme de leurs corps ou de leurs silhouettes alors que plus de soixante pour cent d’entres elles ont un poids normal. Entre les émissions sur l’obésité et les émissions sur les régimes de star, les magasines de modes et les publicités à femmes aux corps minces, une image du stéréotype féminin parfait s’est crée au cours de notre siècle, celui de la femme mince, dynamique et indépendante. L’obsession de ressembler à ce stéréotype de la femme parfaite va alors connaitre ses dérives.
C’est au siècle dernier, que l’anorexie, en tant que maladie clairement identifié, a vu le jour sous le nom d’Anorexia nervosa. Il est certain qu’elle a existé avant cela car on peut évoquer, comme exemple, Sissi l’impératrice. Mais, malgré tous, on a retrouvé très peu de traces dans les livres de médecines des siècles passés. Cela était surement dû à son extrême rareté.
De nos jours, on n’a pas de chiffres exacts de pourcentage d’anorexiques dans le monde, mais on estime que deux pour cent d’adolescentes seront touchées par la maladie et on observe une augmentation régulière et préoccupante de l’anorexie par le grand nombre de nouvelles demandes de soins.
En générale, ce fléau touche les adolescentes. C’est pourquoi je vais explorer l’anorexie, pour commencer, comme un parent, un proche et un médecin spécialiste qui vivent au quotidien avec les personnes atteintes de la maladie et tenter de répondre aux différentes questions qui guettent ces derniers et faire les recherches nécessaires pour y répondre le mieux possible. La raison pour laquelle je procède de cette manière est parce que je trouve que c’est le meilleur moyen de faire le tour du sujet.
Tout d’abord, tout comme les personnes qui ont un enfant, par exemple, qui souffre de la maladie, je vais chercher principalement à comprendre