Angoisse et agitation pathologique
Ce texte se propose d’analyser le lien clinique entre angoisse, agitation, risque de violence et isolement thérapeutique des patients psychotiques qui nécessite une prise en charge spécifique, qui met l’accent sur le rôle primordial des compétences infirmières dans l’évaluation du risque de violence.
L’auteur fait la différence entre les représentation sociales sur la dangerosité des malades psychotiques et la réalité du terrain.
Le service fermé est une nécessité pour des malades avec des pathologies très spécifiques = rôle de maintien de la sécurité du patient , ils nécessitent plus une PEC thérapeutique que des soins psychiques .
Ensuite, l’auteur définit :
Angoisse psychotique = fond plus permanent, témoigne l’incapacité des patients à faire face à la situation relationnelle, elle immobilise ou sidère la pensée et/ou le corps
Anxiété = comportement temporaire, relation déséquilibrée entre corps et pensée. Elle a un objet réel ou imaginaire identifiable, déstabilise la pensée et le comportement par des réactions émotionnelles labiles pouvant se manifester par une agitation anxieuse ou une perplexité anxieuse.
Angoisse et délire
En fonction de son niveau de structuration, le délire peut avoir un effet sédatif. ( chez le paranoïaques, délire systématisé) . Par contre, le délire non-systématisé, fluctuant chez certains schizophrènes a comme effet le retrait autistique qui a une fonction anxiolytique , de réassurance du sujet. Le délire traduit l’angoisse du sujet , c’est une régression des fonction psychiques supérieures , les deux étant le reflet du vécu inexprimable du sujet.
L’isolement thérapeutique
Dans le temps’(17, 18-eme siècle) l’isolement n’avait pas un contenu thérapeutique ni de projet de soin , il était subi par les patient sans pouvoir modifier les conditions.
L’isolement était synonyme de mise a l’écart, enfermement, rejet, oubli, exclusion. Le