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1. La symbolique de la mort. La traversé du miroir est une notion inventée par Cocteau; Cette idée l'a tellement suivie que Marais dans son livre L'inconcevable Cocteau utilisa cette expression pour nommer l'un des chapitres dédié au poète.
Dans le film Orphée, les miroirs symbolisent le passage de notre monde vers celui de l'au-delà. Heurtebize explique « Les miroirs sont les portes par lesquelles entre la mort. Regardez vous toute votre vie dans un miroir et vous verrez la mort travailler sur vous ».
La femme symbolisant la mort dans le film, se sert des miroirs pour se déplacer entre les deux mondes afin de prendre possession de l'âme de ses victimes. A la traversée du miroir, l'aspect de celui-ci devient liquide pour permettre au personnage d'entrer dans l'autre monde. (Voir la photographie ci-dessous qui représente le passage d'Orphée vers le monde de la mort).

De plus, à la fin du film, lorsqu'il voit Eurydice dans le rétroviseur de la voiture, celle-ci disparait: la mort l'a arraché au monde réel par le biais du miroir.
On peut aussi penser que l'omniprésence des miroirs, et donc des dangers, signifie que la mort est partout et que l'on ne peut y échapper.
2. La mort : « Une métaphore obsédante ». Charles Mauron, un critique littéraire du XXe siècle, nomme « métaphore obsédante » une idée présente dans toute l'œuvre d'un artiste. Jean Cocteau, semble lui, avoir pour métaphore obsédante la mort.
Dès son plus jeune âge Jean Cocteau à été confronté à la réalité de la mort par le décès de son père. Ces premières créations ont d'ailleurs souvent été marquées par de jeunes gens évoluant dans une atmosphère funèbre ou inconstante.
Dans les livres Le grand écart et Les enfants terribles les personnages adolescents doivent faire face à la mort due la maladie ou au suicide. Il semblerait alors que Jean Cocteau se représenterait dans ses livres. Même si ses écrits évoluèrent il garda l'aspect sombre et funèbre de