Ange et démon
Da Vinci Code 2, le Retour. Voila ce qu'on est tenté de penser en parcourant Anges et Démons. Même personnage principal, Robert Langdon, même unité de temps réduite, tout le livre se déroulant grosso modo en 24 heures, même bras armé charismatique (après l'Albinos, voici l'Assassin) et, il faut bien le dire, même fatras esotérico-mystique plus ou moins avéré camouflant une histoire en elle-même plutôt routinière. Pourtant, ce roman, apparu dans les rayonnages français peu-après le succès fracassant du récent best-seller de Dan Brown, a pourtant bel et bien été écrit avant ce dernier. Ce qui ne fait qu'enfoncer davantage le Da Vinci Code dans le rang d'oeuvre surestimée. Le cadre change, Rome remplace Paris et les Illuminati l'Opus Dei, mais le schéma est à peu de choses près le même. A la différence qu'Anges et Démons ne semble pas avoir déclenché de pèlerinage furieux, envoyant des Américains partout dans Rome à la recherche de telle fontaine ou telle chapelle abritant autant d'indices quant à la voie de l'Illumination. Laissons là le marketing et le tourisme et voyons plutot cet ouvrage-ci.
Anges et Démons possède les mêmes qualités et les mêmes défauts que le Da Vinci Code, l'abattage médiatique et la déception en moins. Ceci d'un point de vue strictement littéraire, juger des véracités géographiques, architecturales, spirituelles ou historiques mises en avant n'étant pas de mon ressort. Il faut toutefois reconnaître qu'à ce