Le surréalisme, fondé en 1918 par André Breton et Philippe Soupault a été grandement influencé par le dadaïsme, qui lui a été fondé par Tristan Tzara en 1916. Le dadaïsme avait pour but de choquer et de ridiculiser les pratiques courantes. Le surréalisme, lui, avait des techniques d'écritures, entre autre celle de l'écriture automatique qui consiste à écrire, sans s'arrêter, tout ce qui nous passe par la tête. Celle-ci avait pour but d'exprimer le fonctionnement réel de la pensée et ce sans limites. Plusieurs auteurs ont été influencé par ce style, dont Boris Vian. Il est né en 1920 et fût dès lors un écrivain dans l'âme. Boris eût, à l'âge de 12 ans, un diagnostic de malformation cardiaque, ce qui ne l'empêcha pas de continuer à vivre, car il vivait au jour le jour et la mort n'était pas un facteur qui l'inquiétait. En 1946, Boris écrit son roman, l'écume des jours, qui critique les forces de l'ordre, la religion et le monde du travail, bref tout ce que Vian détestait. C'est un roman partiellement surréaliste, car aucun roman ne peut l'être purement. Dans cette analyse, nous tenterons de mettre en évidence le fait que l'écume des jours refuse les normes établis du roman réaliste, et qu'il s'adonne ainsi à quelques caractéristiques du courant surréaliste. Pour y arriver, nous allons, dans un premier temps, étudier les règles du réalisme afin de les comprendre. Dans un deuxième temps, nous allons exposer les particularités du roman de Vian qui prouve qu'il transgresse les lois du réalisme. Finalement, nous allons décrire les raisons démontrant que l'écume des jours est un roman qui tend vers le courant surréaliste.
À la lumière de ces réflexions, nous pouvons affirmer que le roman l'écume des jours de Boris Vian transgresse les règles du roman réaliste et s'apparente au courant surréaliste. En premier lieu, nous avons exposé les règles du réalisme. En deuxième lieu, nous avons décrit les détails dans le roman de Vian qui prouve qu'il ne suivait pas les règles du