Charles Grenier gr. 20Analyse littéraire : Le cabochon Les temps étaient difficiles au Québec suite à la Crise de 1929 et à la Grande Dépression. Le taux de chômage était très élevé, ce qui rendait la vie de nombreuses personnes plus dure sur le plan économique autant que moral et familial. La situation commence à s'améliorer dans les années 60, mais le Québec n’est pas complètement rétabli. On peut observer ce phénomène dans le roman Le cabochon …afficher plus de contenu…

Vers le début du roman, le père avait une attitude assez négative envers Antoine. Il n'avait pas l’air de comprendre la situation difficile dans laquelle Antoine se trouvait et il avait toujours l’air fâché après lui. Par contre, au retour d’Antoine chez lui après son voyage, son père avait l’air beaucoup plus empathique envers sa situation. En effet, suite au souper du soir qu’Antoine est revenu, il veut aller voir Lise et son père lui dit : «On comprend ça, mon gars, on comprend ça… Va la voir, ta Lise!» (p.174 l.2). Le redoublement de : «On comprend ça» met de l’emphase sur le fait que son père le comprenne. Ce n’est pas le type de phrase que son père lui aurait dit au début du roman. Son …afficher plus de contenu…

Effectivement, Antoine et son père ne parlaient pas beaucoup avant son départ, et quand ils échangeaient des mots, c’était rarement d’une façon positive. Par contre, suite aux aléas de la vie d’Antoine et à son retour à sa maison, son père et lui se disent ce qu’ils ont sur le cœur dans leurs discussions beaucoup plus qu’avant. C’est surtout son père qui avait beaucoup de choses à lui dire et qui déballe son sac : «Quand t’es parti de la maison, laisse-moi te dire que ça m’a fait quèque chose, un peu comme si tu m’avais dit en pleine face que j’avais été un mauvais père.» (p.178 l.17). Son père qui dévoile ce qu’il pense et ses sentiments à propos du fait que son fils soit parti est une chose qu’il n’aurait jamais fait plus tôt dans le roman. Il est maintenant plus ouvert et c’est une bonne chose pour leur relation. De plus, les deux se parlent maintenant sur un pied d’égalité,