Analyse linéaire de l'i1 du malade imaginaire

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Analyse linéaire de l’OI1 du Malade imaginaireActe II scène 8 « Mon petit doigt »Le Malade imaginaire rédigé par Molière en 1673, est une œuvre qui, au milieu des danses, des chants et des déguisements, dénonce l’incapacité des médecins bornés, plus préoccupés de suivre les règles établies que de guérir, et l’égoïsme des hommes, leur naïveté, leur hypocrisie. En effet, le texte soumis à notre étude est extrait de l’acte II scène 8 de l’œuvre. Dans la scène …afficher plus de contenu…

Ce mouvement met en valeur la ruse de Louison pour éviter de se faire fouetter par son père. Dans l’expression « Ah ! mon papa » (l…) l’interjection exclamative, le déterminant possessif (mon) et le substantif enfantin sont employés pour attendrir et apitoyer le tyran, Argan. De plus, alors que Louison n’a pas encore été frappée elle utilise le passé composé qui montre une action accomplie, ce qui est improbable « vous m’avez blessée » (l…). Le comique de situation est mis en exergue par l’impératif : « Attendez :je suis morte » (l…). Louison ordonne à son père de patienter. En effet, elle cherche à gagner du temps et à tirer avantage de la crédulité d’Argan, qu’elle sait sensible aux problèmes de santé. Ce début de stratagème est une mise en abyme mise en relief par la …afficher plus de contenu…

Ce dernier joue le rôle d’un policier et mène un interrogatoire menaçant. Il considère Louison pour une espionne. C’est alors que la petite fille avoue l’entrevue des amants : « c’est, mon papa, qu’il est venu un homme dans la chambre de ma sœur comme j’y étais » (l…). Argan pousse plus loin l’interrogatoire. L’anaphore « Hé bien ? » souligne la dimension mécanique et obstinée d’Argan. Louison décrit ensuite l’entretien tout en faisant comprendre qu’Angélique est une fille obéissante, « elle lui a dit : sortez, sortez, sortez ! » (l…). La répétition de l’impératif « sortez » suggère qu’Angélique reste une fille digne de confiance malgré la tyrannie de son père. Les interrogations « Qu’est-ce qu’il lui disait ? », « Et quoi encore ? » montrent que Louison donne les informations gouttes à gouttes et

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