Analyse : L'assassin habite au 21

445 mots 2 pages
La littérature belge à portée de main
L'assassin habite au 21

Stanislas-André Steeman, écrivain liégeois, nous offre un roman de type policier, mettant en scène une enquête policière fictive se déroulant dans l'épais brouillard de Londres où sévit un homme appelé Smith. Les inspecteurs de Scotland Yard sont impuissants face au meurtrier et la population fait la chasse aux sorcières prénommée Smith jusqu'au soir où l'on apprend que l'assassin habiterait au 21, une pension familiale....
Les 10 habitants de cette demeure passent alors très vite au statut de suspects numéro 1 aux yeux des inspecteurs. La maison et ses locataires sont placés sous haute surveillance. Mais contre toute attente, Smith frappe à nouveau et cette fois-ci au sein même de la demeure. Police et presse arrivent sur les lieux, commence alors une véritable chasse aux indices pour découvrir l'identité du coupable. Tout le long de l'histoire, l'auteur nous mène en bateaux faisant croire à l'arrestation du véritable meurtrier. Mais cette certitude est toujours que de courtes durées, car à peine un suspect est mis en garde à vue qu'il faut le relâcher après la découverte d'un nouveau crime signé par Smith.
Ce roman marque un esprit belge très caricatural. Chaque personnage attire la sympathie du lecteur et le fait sourire par ses défauts. Allant d'un bègue à un misanthrope ou encore d'un homme soumis à sa femme, sans oublier l'amoureuse transie. Peu sont les personnages que l'on peut qualifier de normaux.
L'on peu noté aussi des petits clins d'œil humoristique tel que la profession de monsieur Hyde, à savoir docteur, ou encore l'utilisation d'expression ''so british'' qu'utilise l'écrivain pour renforcer l'aspect stéréotypé.
Dans ce roman, le lecteur est plongé dans une véritable partie de Cluedo, mais dans laquelle le tueur sévit toujours.
Une autre caractéristique du policier de Steeman est que celui-ci établit un dialogue entre lui et le lecteur. À plusieurs reprises, à la fin du livre,

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