Analyse d'un extrait de "la violence" de jean philippe truman,
Dans l’action, précipitamment, Sean Dalmazo en demande une poche à un camarde d’action, la poche se brise dans ses bras, par manque d’attention, de sa part, ou celle de son ami, et le couvre de faux sang.La scène se démarque également par le décalage qui oppose les médecins et chercheurs et les militants. Leurs problématiques, grandement différenciées, eux, celle de leurs vie qui leur échappe, et eux autres, celle des tâches bénignes sur leurs beaux vêtement. Là où ils crient leur détresse, leur désespoir et leur insurrection, ils deviennent murs sourd, essayant de les calmer de discours qui ne suffisent plus.Ils jouent fort, frappent fort, montrent le sincère et le …afficher plus de contenu…
La destinée tragique les rattrapent, la faucheuse l’emporte toujours. C’est une finalité crue, qui nous rappelle la triste réalité des personnes vivant ce combat chaque jour. Malgré sa presque banalisation et acceptation durant le film, en oubliant presque sa nature d’inéluctable, et montrant ainsi sa présence d’habitude pour les militants, elle surgit, elle surprend et elle blesse. Elle montre pourtant, encore un peu, la cohésion, l’entraide et la fraternité des personnages.C’est un film qui nous emporte avec lui dans sa poésie, et nous rappelle l’existence de ces réalités. Il est important d’apprendre, de voir et d’imaginer la douleur de gens qui nous sont autres, enseignements du réel, apprentissage du vrai. C’est en quoi cette œuvre cinématographique du XXIe siècle mériterait, et pour qui il serait bon, selon moi, de traverser les époques, ayant marqué un présent, d’ors et déjà inscrit dans la postérité, pour en rester trace permanente