Analyse de l'image de sabraman et chatila
Cette lumière qui vient de en-haut et qui descend lentement montre aussi l’impuissance des ces hommes face à cet horrible spectacle qui se déroule juste devant eux, et qui les marquera à jamais. L’un d’entre eux porte une arme, mais elle devient complètement insignifiante, avec ce qui se déroule face à eux. Le plan qui met en scène des hommes, des silhouettes en train de s’habiller confirme l’idée d’un levé de soleil, avec une sorte de halo qui se dessine autour d’eux. Après ce qu’ils ont vus, ce qu’ils ont vécus, ils ne seront plus que des ombres d’eux-mêmes. Quand après cela, ils retournent en ville, la lumière jaune disparaît complètent, marquant ainsi la fin du massacre. Une ambiance glaciale et horrifiante s’installe à l’image avec des tons …afficher plus de contenu…
Cette musique à l’allure dramatique et sur les bords mélancolique, nous fait ressentir de l’empathie et nous tient en haleine pendant les deux minutes dans lesquelles le personnage principal se remémore ce massacre. Cette musique sans paroles est un ensemble d’instruments à corde et nous plonge complètement dans le récit. A elle, s’ajoute une voix off, qui est la voix d’Ari qui explique son flash-back de Beyrouth pendant la première partie de l’extrait. Les restantes secondes sont seulement habillés de la musique, sans explications nécessaires ca les images parlent d’elle-même. Tous ces éléments auditifs sont des éléments « son off » mais qui intensifie la séquence d’autant plus. On peut s’imaginer nous même le bruit des fusés qui s’écrasent sur les immeubles, le cri des gens apeurés qui s’enfuient du