Analyse de la bruyere 74-74
Jean de La Bruyère publie en 1688 “Les caractères”, ce recueil se divise en
16 livres. Nous étudions la maxime 74 du 8ème livre appelé “De la cour”. Dans ce livre, La Bruyère dénonce de façon ironique la société superficielle. En effet, il reproche aux courtisans leur manque de naturel et leur hypocrisie. Dans la maxime 74, La
Bruyère décrit la cour comme une contrée lointaine avec un regard étranger ce qui …afficher plus de contenu…
Il nous propose une vision méliorative en décrivant “les vieillards” comme “galants, polis et civils”l1 puis oppose cette vision avec une vision péjorative des “jeunes” qui sont au contraire “durs, féroces, sans mœurs ni politesse”l2. Il insinue ensuite que les jeunes se concentrent sur des choses futiles tel que “les repas, les viandes, et les amours ridicules” l5 au lieu de se concentrer sur “la passion des femmes”l3. Il critique encore une fois les jeunes de façon ironique en disant qu’ils boivent trop de vin ce qui fait que ce dernier devient “insipide” l7 et remplace presque l’eau car La Bruyère décrit les jeunes comme “sobre et modéré”l6 ce qui montre que le vin est devenu aussi banal que de l’eau. C’est alors que le champ lexical de …afficher plus de contenu…
L’auteur note la tradition qui rassemble tous les jours les grands de la nation dans une église et apparaît comme un spectateur lorsqu’il nous décrit le déroulement d’une messe comme le prouve l’omniprésence du langage religieux “Dieu”l21,23, “église” et
“autel”l23, ,prêtre”, “saints” et “sacrés”l24. Le regard étranger est étonné par les rites religieux et se moque de ces derniers en remarquant que les courtisans se tournent vers leur roi au lieu d’honorer dieu “faces élevées vers leur roi[...]à qui ils semblent avoir