Analyse de la bruyère, les caractères, les caractères, les caractères, de la
ANALYSE LINEAIRE
INTRODUCTION:
(Amorce et présentation de l'oeuvre) Le livre XI propose, au cœur des Caractères de La Bruyère, une réflexion dédiée à la nature humaine. Il offre une galerie de portraits de personnages imaginaires qui incarnent des vices communément partagés.
(Présentation de l'extrait) Le Fragment 121 a introduit Gnathon, gourmand égocentrique, un vice que l'on retrouve également dans le portrait de Cliton : celui-ci incarne le …afficher plus de contenu…
Cliton incarne en effet la passion, le vice de la nourriture, obsession confirmée par le début de l’extrait, formulé sous forme de deux négations restrictives («ne... que...») : l1 "Il n'a jamais eu en toute sa vie que deux …afficher plus de contenu…
Lignes 1028 à 1036: La voix ironique du moraliste
- De manière aussi rare que marquante, La Bruyère s’amuse à apparaître lui-même dans la construction de ses portraits et se prend à interagir avec le personnage dont il fait la satire: «il me fait envie de manger à une bonne table où il ne soit point». Cette apparition du moraliste ( ici sous forme de pronom personnel complément "me" ) donne à ce portrait l’épaisseur d’une chose vue : Cliton n’est pas une caricature exagérée et irréaliste, c’est un type humain que l’on peut croiser dans certains cercles privilégiés du temps, ce dont La Bruyère se fait le témoin. En outre, la réaction de dégoût qu’il affecte ( proposition subordonnée relative qui complète table avec la négation "où il ne soit point" ) renforce encore la