Analyse stylistique du conte" La Main" de Guy de Mupassant
Dans cette partie, nous tenterons de faire l’articulation entre la théorie et la pratique dans l’analyse stylistique du conte « La Main » de Guy de Maupassant.
Dans l’analyse du conte, nous trouvons qu’il est divisé en récit premier et récit second. D’abord, nous présentons les remarques faites sur le récit premier et ensuite nous abordons celles du récit second.
Récit premier.
Le récit premier va dès la ligne 1 jusqu’à la ligne 28. Dans cette première section, nous remarquons qu’il s’agit d’une grande scène, parce qu’il y a une certaine égalité entre le temps du récit et celui de l’histoire. Le fait de commencer le conte directement avec une scène permet au lecteur de se situer dans le temps et dans l’espace, ce qui rend le récit plus crédible.
Nous percevons que ce mouvement narratif est aussi divisé en récit d’événement et récit de paroles. Le premier réfère à la transcription du supposé ou non-verbal en verbal. Nous le trouvons dès la ligne 1 à la ligne 10, moment où la scène devient dialoguée. Avec le récit de paroles au style direct, le narrateur introduit de longues tirades du magistrat en utilisant un lexique juridique pour rendre le récit plus intéressant.
En ce qui concerne le narrateur, il s’agit d’un narrateur extradiégétique, car il narre un récit premier. Il est homodiégétique parce qu’il est présent dans l’histoire, non pas seulement comme témoin, mais aussi comme acteur, parce qu’il a pour fonction de transcrire quelles sont les réactions de tous les personnages, surtout celles des femmes, nous l’observons dans les lignes numéro 1, 3, 7-8 et 9, entre autres.
Pour ce qui est de la perspective narrative, nous observons une focalisation externe dans le récit premier, car le narrateur sait moins que les personnages. Il agit comme l’œil d’une caméra suivant les faits et les gestes des personnages de l’extérieur, mais incapable de connaître leurs pensées ou leurs sentiments.
D’ailleurs, dans ce récit premier nous