Analyse statistico-géographique du bati souterrain à genève
Afin de déterminer un peu mieux comment est utilisé le sous-sol et quel est l’ampleur de cette utilisation, nous avons décidé d’effectuer un recensement du bâti en surface et en souterrain. Nous nous basons sur les données du service des systèmes d’information et de géomatique du département du territoire du canton de Genève (SITG). Avant de commencer l’analyse, nous allons nous intéresser de plus près à ces données. Forces et faiblesses des données Pour cette analyse, nous avons travaillé sur les bases de données du cadastre des bâtiments hors-sol, du cadastre des bâtiments sous-sol et sur le cadastre de la couverture du sol par le domaine routier. Ces données nous sont des plus utiles, nous avons la chance de pouvoir bénéficier d’une des bases d’information géographique les plus complètes de Suisse, qui nous a été gracieusement mise à disposition par le SITG. Mais il convient toutefois de relativiser leur précision concernant les questions qui nous intéressent, étant donné qu’elles ont été crée pour d’autres buts. Nous allons évoquer ces lacunes afin que vous puissiez mieux comprendre les résultats et leurs limites. Cependant ces données nous permettent de dresser un panorama suffisamment représentatif. Pour les bâtiments hors-sol1, nous ne connaissons pas le nombre d’étages, ni hors-sol, ni sous-sol. Cela nous empêche de connaître les surfaces de plancher et les affectations par étage. Nous pouvons tout de même connaître leur hauteur grâce à la base de données Hauteur des bâtiments hors-sol. Ensuite, la table Cadastre des bâtiments sous-sol possède les mêmes défauts que bâtiments hors-sols, c'est-à-dire que l’on ne connait ni le nombre d’étage, ni l’affectation par étage. Mais en plus, nous ne connaissons pas non plus la profondeur de ces bâtiments. Il faut également être attentif à la définition des bâtiments sous-sol par les SITG: « Les bâtiments sous-sol sont des constructions