Analyse René
Analyse du passage « A René [...] ces filles qui n’ont point aimé. »
Au XIXe siècle, il existait trois grands courants qu’étaient le romantisme, le réalisme et le symbolisme. Chacun véhiculait une conception différente du monde, de l’homme et de l’art.
Parmi les romantiques, on retrouve Châteaubriand. Celui-ci, ainsi que quelques autres écrivains, sont inquiets par rapport à l’avenir et regrettent le passé. Cette inquiétude se nomme « mal du siècle ». C’est un état d’insatisfaction perpétuelle se caractérisant pas un sentiment d’ennui, de nostalgie et d’angoisse. Les romantiques atteints du mal du siècle ont l’impression de ne pas vivre à la bonne époque et se sentent décalés par rapport au siècle dans lequel ils vivent. Ils pratiquent l’introspection et se remémorent leurs souvenirs. Le romantisme ne se développe pas uniquement en France, mais également en Allemagne et en Angleterre.
Les romantiques étaient séparés par la politique, à l’origine. Nous pouvions différencier les conservateurs et les libéraux.
L’esprit romantique se caractérise par une imagination débordante ainsi qu’une profonde sensibilité, alors que la raison est mise de côté. La liberté que s’accordent les artistes est plus grande également. Ceux-ci se sentent en communion avec la nature, mais aussi avec Dieu.
François René de Châteaubriand est né à St-Malo le 4 septembre 1768 dans une famille d’aristocrates. Son père gagnant relativement bien sa vie, il a pu acheter le Château de Cambourg en 1761 dans lequel Châteaubriand aimera passer du temps. Il est le cadet d’un frère et de quatre sœurs. Son éducation est marquée par le catholicisme.
De 1784 à 1786, il vit à Cambourg, accompagné par sa sœur favorite, Lucile, avec laquelle il se plonge dans les rêveries et éprouve le vague des passions, un dérivé du mal du siècle propre à Châteaubriand, se distinguant par de la mélancolie ainsi qu’une passion sans objet.
Pendant toute sa vie, Châteaubriand change de