Balzac, le Père Goriot

Nous sommes ici dans les premières pages du roman. La pension Vauquer et ses pensionnaires viennent d’être évoqués. La description a été faite selon le critère de la fortune, description ordonnée selon la hiérarchie sociale. L’analyse se focalise ensuite sur les personnages .Cet extrait présente le portrait de
Vautrin. I- Un portrait réaliste A) Balzac est soucieux du moindre détail Description minutieuse : phrase longues, énumération.
« un de ces gens dont le peuple dit » effet produit sur les autres pour élargir la vision que l’on a du personnage. « un fameux gaillard » ; « épaules larges, le buste bien développé, les muscles apparents » « des rides » « signes de dureté » ; « voix de basse-taille » obligeant ; « grosse gaieté » « rieur » : Les indications générales sur le personnage, passe par la description de détails particuliers, cela permet de fixer l’image du personnage dans l’esprit du lecteur. « jet de salive » « annonçait un sang-froid » : met en lien un détail précis et un jugement moral. Détails saugrenus, inutiles en apparences sont décrits : « réparation des serrures » montrent le souci du détail réaliste. B) Un personnage au premier abord typique Toujours soucieux de réalisme, Balzac mêle particularité du personnage à d’autres détails qui relèvent du type. « mains épaisses » pour montrer que Vautrin n’est pas un aristocrate, car les aristocrate porte des gants.
Pour Balzac chaque individu est le représentant d’un type : Ceci est rappelé à la ligne 1 : « Vautrin, l’Homme de 40 ans », ou dans l’expression « un des ces gens dont le peuple dit » « il semblait se complaire...à fouetter la haute société » C) Un personnage au centre de l’univers de la pension. « lui seul jouissait de cette faveur » Vautrin est présenté comme un personnage qui jouit d’un statut exceptionnel au sein de la maison Vauquer. Il est celui qui peut « rentrer vers minuit » grâce à son « passe-partout que lui avait