Chaque voix du chapitre XV représente un aspect de la vie de citoyen québécois de l’époque durant laquelle à été écrit le livre (au début des années 1900). La première voix qui conseille Maria dans son choix de rester dans son pays natal peut facilement être associée au thème de la nature. Premièrement, une grande partie du vocabulaire que celle-ci emploie est directement lié au vocabulaire de l’élevage:

«Le bétail en fin délivré de l’étable entrait en courant dans les clos et se gorgeait d’herbe neuve.»

La même voix fait également mention des animaux suivants: veaux, volailles, agnelets. Ce champs lexical est employer par l’auteur pour donner un aspect vivant à la vie de cultivateur, pour montrer qu’avec la moisson vient l’abondance de la viande et de la vie. La vie de campagne au Québec était était plutôt solitaire, mais parler de tous ces animaux heureux et pleins d’énergie donne une impression de vivacité et de soulagement qui récompense le dur labeur. L’objectif est de montrer au lecteur, par l’intermédiaire des réflexions de Maria que, aussi pénible que la vie de cultivateur puisse sembler, le résultat en vaut la peine. D’autres champs lexicaux sont employés par l’auteur pour faire passer son message. Par exemple celui de la culture de la terre:

«[...] la chaleur du soleil, le pluie tiède, l’alchimie généreuse de la terre - toutes sortes de forces géantes - travaillent en esclaves soumises pour lui… pour lui.»

De ce simple extrait, on peut très bien voir la partie la plus importante du message de l’auteur: la puissance et la liberté. Le peuple québécois de l’époque était un peuple soumis autant au Clergé qu’aux Anglais. Pourtant, on voit très bien que cet extrait du roman donne une impression de contrôle, de force et même d’extrême liberté aux cultivateurs qui exploitent la terre soit disant en mettant la nature à son service. La vérité est que le cultivateur est presque prisonnier de sa terre, obligé d’y rester et de lui offrir son énergie et