Analyse littéraire, la guérison
Valentine se rend chez son amie qui se rend compte très rapidement de son étrange attitude. En effet, Valentine lui avoue sa rupture avec son amant Henri, ce qui semble la faire souffrir au plus haut point. Lorsque son amie lui demande si elle a du chagrin, elle lui répond d’une façon qui laisse croire que cette rupture a des effets destructeurs à son égard : « Oui, j’en ai. Oh! J’en ai… Dites, est-ce que ça va durer comme ça? Est-ce que je vais souffrir longtemps? Vous ne connaitriez pas un moyen… Je ne peux m’habituer… Que faire ? » (p.3.)L’intonation exclamative ainsi que les pauses entre les phrases de Valentine amplifie le sentiment qu’elle souffre énormément. De plus, un peu plus loin dans le texte, elle déclare clairement que la souffrance est insupportable : « […] Je sais seulement que c’est insupportable, insupportable, cette solitude, cet abandon de tout ce qu’on aimait, ce vide, ce…» (p.4.) Cette répétition du mot insupportable vient mettre l’accent sur le fait qu’elle est terriblement affectée par cette rupture amoureuse et qu’elle en souffre beaucoup. Bref, la souffrance extrême que ressent Valentine oblige à croire que la rupture est réellement destructrice.
Même si Valentine souffre, elle ne laisse pas paraître sa peine. Comme son amie le dit, elle refoule ses sentiments mais, la douleur est belle et bien présente : « Depuis trois semaine – vingt et un jours! – Elle se défend contre les larmes dénonciatrices