Analyse litteraire
Chaque détail rappelle sa peur de la mort de son mari. Tout d’abord, le champ lexical de la mort omniprésent dans les éléments de paris « mort sanglante » « tablier sanglant » « massacré » « odeur fauve » « cris d’assassinés » « troué de coup de couteau » fait transparaitre le cauchemar macabre dont Gervaise est victime, ce qu’elle redoute : celui de retrouver son maris mort. Son regarde s’attarde d’ailleurs sur des éléments renvoyant a la mort ; « l’hôpital de Lariboisière »
Ier axe : L'expression de la déchéance :
L'écrivain naturaliste fait une description qui donne au lecteur l'illusion de voir réellement la scène. Il utilise donc :
- gradation dans la déchéance : progression des verbes désignant le cheminement vers la misère absolue : " elle dégringolait plus bas ", " acceptait les dernières avanies ", " mourait un peu de faim ", " elle claquait du bec ", " elle creva d'avachissement "
- vocabulaire de la misère : Gervaise connait la faim (" mourait un peu de faim ", " le ventre vide "), le froid (" elle claquait du bec ", " les os glacés "), l'expulsion (" M. Marescot s'était décidé à l'expulser de la chambre du 6ème ", " elle habitait la niche du père Bru ") l'humiliation (" on la chargeait des sales commissions du quartier ") et le retour à l'animalité : " elle habitait la niche du père Bru ". A la fin, le mot " misère " est employé par le narrateur : " elle s'en allait de misère " : ce terme appelle les pluriels " ordures et " fatigues " = accumulation des misères absolues.
- Le thème de l'hérédité : " Dès qu'elle possédait quatre sous, elle buvait " : thème majeur du roman . La vie de Gervaise est soumise à une fatalité. IIème axe : Gervaise et les autres : expression d'une opposition :
- opposition des pronoms personnels : " elle " # " on " (" On la