Analyse le vent nous porteras noir désir
A savoir, dans le 1er couplet, la naïveté et l'insouciance de la jeunesse : "Je n'ai pas peur de la route" ; "Et tout ira bien", l'envie de partir à l'aventure et découvrir le monde : "Faudrait voir, faut qu'on y goûte ", et peut-être aussi les aventures 'amoureuses' avec la phrase "Des méandres au creux des reins"
Dans le 2ème couplet, après la folie de l'aventure et les plaisirs et déconvenues qui peuvent en découler, le temps de l'espoir : "Ton message à la grande ourse... ", qui n'a jamais levé les yeux au ciel, en regardant les étoiles, en se perdant dans ses songes et en espérant que tout se passe bien, que les voeux et désirs les plus chers soient comblés (sans forcément être croyant).
Puis la raison reprend le dessus : "Même s'il ne sert à rien"
Dans le 3ème, le temps des doutes, des interrogations, quand on est tourmenté par des sentiments parfois aux antipodes : "La caresse et la mitraille, cette plaie qui nous tiraille ". Tout ceci emprunt d'un peu de nostalgie avec les 2 dernières phrases.
Pour le 4ème, j'ai un peu de mal à mettre des mots sur la façon dont je le 'ressens', mais j'y vois quelqu'un qui est "dépassé" en faisant un constat de ce qui l'entoure : la science et le progrès qui avancent, le monde qui continue de tourner. Et c'est encore plus accentué avec la dernière phrase où l'on sent presque une envie de revenir en arrière. Les mots "génétique", "chromosomes", "galaxies", des mots très scientifiques, en opposition direct avec le "tapis volant".
Dans le 6ème couplet, beaucoup de nostalgie : "Ce parfum de nos années mortes ", et le constat également, mais sur son chemin de vie, est-ce qu'on a su saisir les bonnes opportunités : "Ceux qui peuvent frapper à ta porte", est-ce qu'on a su faire les bon choix, retenir les bonnes leçons : "On en pose un, qu'est-ce qu'on en retient?".
Dans le dernier couplet, le temps du bilan.
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