user icon

Analyse le cochon, la chèvre et le mouton

627 mots 3 pages
Montre plus
Le Cochon, la Chèvre et le Mouton

Nous verrons comment à travers cette fable mettant en scène un cochon, une chèvre et un mouton, La Fontaine parvient à nous faire réfléchir à la peur de la mort. I. Une fable qui repose sur une allégorie
A) Les animaux de la fable

Dans le titre nous avons une impression de groupe car la Chèvre et le Mouton sont associés.
-v. 1 : le cochon est distinct des autres personnages car c'est le seul qui est qualifié d'un adjectif > "gras" ce qui montre qu'il est prêt à être tué et manger. Il dispose également d'un nom "Dom Pourceau", "Dom" est un titre d'ecclésiastique.
-v. 18 à 28 : Le Cochon est le seul à s'exprimer de manière directe ce qui prouve qu'il est différent des autres :
Il fait du bruit, crie, il réfléchi...
> Champ lexical du bruit : "criait" "clameur" "s'étonnait qu'il cria" caractérise l'attitude du Cochon
Mais ce qui caractérise le Cochon c'est son aptitude à réfléchir. En effet, il y a une utilisation du discours hypothétique.
Le Cochon entreprend un discours construit :
v. 19 : "s'ils" > il anticipe la situation
v. 26 : "mais quant à moi" > montre que son discours est construit
Tout ceci montre que le Cochon n'appartient pas à la même catégorie que les autres.

La Chèvre et le Mouton constitue une association : créatures plus douces, utilisation de termes mélioratifs pour montrer cela.
v. 10 : ils sont nommés ensembles "les autres animaux"
v. 11 et 12 : ils agissent de la même manière
v. 24 : parallélisme de construction montre qu'ils sont dans la même situation

B) Le Charton mène le destin des animaux

-Le Charton est un personnage qui se démarque; c'est le seul humain et il peut parler aux animaux. Sa fonction est de mener les animaux à la foire en vue de leur mort.
-Ce personnage est caractérisé par sa rudesse : il crit, s'adresse avec violence au cochon comme on peut le voir aux vers 13 et 14 avec les questions rhétoriques qui veulent dire "arrête de te plaindre" et "tais-toi".
-Il

en relation

  • Commentaire littéraire - le coche et la moucheron
    1013 mots | 5 pages

    COMMENTAIRE LITTÉRAIRE - La Fontaine, « Le coche et la mouche » INTRODUCTION 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 Jean de La Fontaine est auteur classique du XVIIème siècle, essentiellement connu pour ses fables. / Dans celles-ci, il met en scène des animaux anthropomorphes afin d’illustrer. Deux recueil de Fables ont été publiés. Dans le premier, en 1668, La Fontaine s’inspire surtout du fabuliste grec Ésope….

    montre plus
  • Commentaire : le curé et le mort, lafontaine.
    754 mots | 4 pages

    Un curé s’en allait gaiement Enterrer ce mort au plus vite. « s’emparer » montre que la tombe est la seule possession que peut convoiter le mort, contrairement aux vivants, comme le curé, qui ont plus de choix et d’envies. Le curé a du temps de vie mais il est pressé de passer à autre chose, ressemblant à chacun de nous, toujours en hâte. Le ton est léger, familier même: le possessif « notre » fait un objet du défunt, comme l’adjectif empaqueté ». Tout est à sa place et en ordre comme le montrent les adverbes « bien et dûment » Notre défunt était en carrosse porté,….

    montre plus
  • Commentaire les deux coqs
    968 mots | 4 pages

    s’ouvrir aux autres Partie I (citations précises, commenter les citations) On remarque que c’est un récit bien mené, versifié et amusant. La Fontaine a tout mis en œuvre pour plaire à ses lecteurs 1) Tout d’abord nous avons à faire à un récit bien construit.….

    montre plus
  • Fable le cochon, la chèvre et le mouton
    346 mots | 2 pages

    La Fable est un moyen de philosopher car finalement le réalisme de la situation est une méditation mélancolique (morale). La Fontaine s'intéresse qu'à la mort Conclusion: La Fontaine appréhende la mort simplement mais sachant que pour le commun des mortels la situations n'est pas aussi facile. Il invite le lecteur à prendre la mort comme une fable, qui nous fait passer d'une étape à une autre. La peur ne changera pas notre….

    montre plus
  • Les deux coqs, jean de la fontaine
    2717 mots | 11 pages

    Les deux coqs est une fable qui appartient au VIIème livre des fables de La Fontaine c’est-à-dire au 2ème recueil de l’édition originale, 2ème recueil publié en 1678. Elle reprend la fable du fabuliste Ésope intitulée "les deux coqs et l'aigle". Cette fable raconte la rivalité de deux volatiles pour une poule mais, sous la plume de La Fontaine, cette scène de basse-cour devient une scène épique comparée à la guerre de Troie. C’est une fable burlesque où se mélangent les registres de la basse-cour et de l’épique. On peut donc se demander en….

    montre plus
  • Commentaire compose: La fable les deux coqs
    1179 mots | 5 pages

    La fable Les Deux Coqs est extraite du livre 7 des Fables de la fontaine, publié entre 1678 et 1679, lors de la fin de la guerre d’Hollande. Elle met en scène un affrontement entre deux coqs pour une poule. Le vainqueur, montrant trop sa victoire, se fait attraper par un vautour. Le vaincu regagne finalement la poule et l’admiration de la basse-cour. Cette rivalité s’inspire de la guerre de Troie.….

    montre plus
  • Comparaison
    636 mots | 3 pages

    I Une fable plaisante LF cherche à persuader son lecteur, en le séduisant à plusieurs titres. Il va tout d’abord travailler 1°) la composition de la fable Celle-ci se présente sous forme de deux parties aisément distinctes, le récit du vers 1 à 27 et la moralité du v. 30 à 43. Deux vers isolables (v. 28-29) semblent articuler ces deux parties. a) La dynamique du récit Le récit développe amplement la situation initiale, qui consiste à rendre compte de tous les efforts de Perrette pour transporter son pot de lait (du vers 1 à 7) ainsi que de la progression de l'imagination de la laitière lors de son déplacement (v8 à 21).….

    montre plus
  • Commentaire Le Coche et La mouche
    345 mots | 2 pages

    A travers cette étude nous nous demanderons alors ce que veut dénoncer Jdlf avec cette mise en scène de la mouche. Notre analyse se fera en 3 parties : La première concernera la composition de la fable, la seconde sera consacrée aux animaux mis en scène. Enfin, nous étudierons l'apologue qu'est cette fable. I - LA PRÉSENTATION DE LA FABLE a) Les circonstances (v.1 à 5) Descriptions des chevaux, personnages, lieu.….

    montre plus
  • le cohe et la mouche
    427 mots | 2 pages

    Nous verrons tout d’abord en quoi la vivacité de la fable provient de sa variété, ensuite nous verrons que le comique relève de la comparaison entre la légèreté de la mouche et la lourdeur du coche. Etude I - La vivacité de la fable provient de sa variété - Les vers 1 à 5 expriment fortement l’effet de lourdeur du coche par une accumulation emphatique « montant, sablonneux, malaisé », « Femmes, Moine, vieillards », « suait, soufflait, était rendu », ce qui provoque un effet d’attente, que le vers 6 va combler par la légèreté de sa métrique « Une Mouche survient, et des chevaux s'approche ». Il y a un changement de temps du passé au présent, ce qui correspond au début du récit. - Du vers 6 au vers 24, le temps de la narration est le présent et correspond au point de vue de la mouche.….

    montre plus
  • Le curé et le mort
    322 mots | 2 pages

    Cette fable est, en réalité, inspirée d’un fait divers conté à La Fontaine parMadame de Sévigné dans lequel un curé décède tragiquement lors du transport d’un certain Monsieur de Boufflers vers sa dernière demeure. Alors, comment Jean de La Fontaine transforme-t-il un simple faitdivers en une fable, récit avisé, argumentatif et comportant une morale ? Dans une première grande partie, nous analyserons la construction du texte ainsi que sa versification. Ensuite, nous feronsle portrait du curé pour donner une première conclusion qui introduira une seconde grande partie dans laquelle nous donnerons la portée générale de la fable ainsi que sa cible, car il s’agit d’unesatire visant le clergé. Pour terminer, nous tenterons de répondre à la problématique posée.….

    montre plus
  • Les morales des fables de la fontaine
    2958 mots | 12 pages

    MORALES DES FABLES DE LA FONTAINE FRANÇAIS 21-09-2011 IL FAUT TROUVER LA MORALE DE Chaque FABLE. EXPLIQUER EN 2 OU 3 Lignes ce que la fontaine a voulu nous faire comprendre La cigale et la fourmi Cette fable décrit les comportements opposés d’une cigale paresseuse et d’une fourmi travailleuse. La cigale a passé l’été à chanter et travailler, pendant que la fourmi mettait des provisions de côté pour passer l’hiver.….

    montre plus
  • Florilège poétique
    1907 mots | 8 pages

    Ses fables ont mis dans l’ombre ses contes licencieux publiés entre 1665 et 1674. Jean de La Fontaine est un poète du classicisme car dans nombreuses de ses fables il cherche à valoriser la raison. Dans ses fables, il parle essentiellement de péripéties qui ont pu avoir lieu dans sa vie courante mais il les raconte en prenant comme personnages des animaux, pour éviter la censure de ses fables par la cour. Ses fables écrites en vers étaient adressées au Dauphin.….

    montre plus
  • Dissert 2006
    974 mots | 4 pages

    La Fontaine reprend une histoire analogue dans "Le pouvoir des fables". Ce titre est très clair : c'est en parlant à l'imagination du lecteur qu'on peut le mieux capter son attention. En choisissant la fiction, l'écrivain peut mieux diriger l'esprit de son lecteur. En effet, puisqu'il invente une fable, un conte bâti de toutes pièces, il peut graduellement amener le lecteur à rentrer dans ses idées. Transition….

    montre plus
  • Azerty
    915 mots | 4 pages

    Commentaire : Le Coche et la Mouche. Le texte étudie est une Fable de Jean de La Fontaine qui a été publié en 1678. Jean de la fontaine est un poète du 17eme siècle français de la période classique dont l'histoire littéraire retient essentiellement les Fables et dans une moindre mesure les contes licencieux.….

    montre plus
  • Presentation de la fable
    419 mots | 2 pages

    Cette fable est une méditation du fabuliste vieillissant sur la vieillesse et sur la mort. L'idée générale est que l'homme n'est pas maître de sa destinée. Dans la mesure où il n'a pas d'autre but que lui-même, il est esclave du sort qui peut l'anéantir à tout moment. Mais, dès l'instant où il pense aux autres, où il s'intègre au mouvement universel des générations, il est conscient de la fraternité humaine et n'a plus à redouter la mort.….

    montre plus