Analyse incipit germinal
a) Le personnage * Le personnage est décrit comme un anonyme, un inconnu. * L’auteur le désigne à plusieurs reprises par « l’homme » (l. 2, 13, 30, 48), ou encore par « il ». On ne connait presque aucune information sur ce personnage.
b) Identité * Il est pauvre (ses habits), mal vêtu : « coton aminci » (l. 14, 15). * Il est décrit presque comme étant une victime : « seul » (l. 3). * Il souffre (ses mains) : « faisaient saigner » (l. 20). * Il a une situation sociale très défavorable : « ouvrier sans travail et sans gîte » (l. 21), * C’est un chômeur qui est perdu, il ne pense même plus : « tête vide » (l. 14). On ne sait pas ce qu’il voit, il est très mystérieux. Le personnage marche vers un espace assez hostile. II. Un espace hostile
a) Géographie des lieux * Description banale des lieux de la ligne 1 à 9 : « la pleine rase », « grande route de Marchiennes à Montsou », « dix kilomètres de pavé »… Puis ensuite de la ligne 13 à 28, la description montre l’aspect froid et non accueillant du paysage.
b) Un paysage industriel * « aucune ombre d’arbre » (l. 10), « grosses planches fermant une voie ferrée » (l. 31). Il rencontre plus loin d’autres éléments (de hauteurs) : « pignons » (l. 33), « constructions » (l. 40), « cheminée d’usine » (l. 40), « cinq ou six lanternes » (l. 42).
c) Identification difficile * Le paysage est pauvre, et « très obscur » (l. 2), avec la métaphore « épaisseur d’encre » : la nuit est ici comparé à de l’encre. * « tête vide d’ouvrier » indique la confusion du paysage. Il ne comprend pas comment brûlaient les trois feux car il ne les voit presque pas. Comme le personnage ne comprend pas tout ce qu’il voit, un petit côté fantastique du paysage ressort dans ce passage. III. Une vision fantastique
a) Identification difficile * Beaucoup de phrases négatives